Virginie Minervini

Responsable du Pôle Sourcing sur le cabinet de Toulouse, depuis 5 ans.

Virginie Minervini

Virginie Minervini, Responsable du Pôle Sourcing sur le cabinet de Toulouse, se confie sur son métier et son quotidien.

Titulaire d’une formation en documentation d’entreprise, il y a presque 5 ans, elle a souhaité donner un nouveau souffle à sa carrière professionnelle en s’orientant vers le domaine des ressources humaines. Et c’est au sein de RH Partners que Virginie a su trouver sa voie, d’abord en tant que chargée de recherche, puis depuis un an en qualité de responsable du Pôle sourcing. Elle prend aujourd’hui plaisir à former les nouvelles recrues du pôle sourcing. 

Telle une véritable enquêtrice, elle se nourrit chaque jour de nombreuses astuces pour trouver LA perle rare quel que soit le type de poste à pourvoir. 

Son optimisme, sa créativité et sa ténacité sont ses atouts pour accompagner les entreprises et les candidats, qui la sollicitent, vers un épanouissement professionnel pour l’ensemble des parties prenantes.

 Intervenant : Qu’est-ce qui t’a amené au métier de chargée de recherche chez RH Partners ? 

Virginie Minervini : Titulaire d’une formation en documentation d’entreprise, j’ai exercé cette fonction dans différentes structures. Puis, arrivée sur Toulouse, j’ai souhaité faire une reconversion professionnelle dans le domaine des Ressources Humaines. L’objectif était de trouver un nouveau métier qui faisait le parallèle entre chargée de veille et le domaine des RH : Je suis donc passée de la recherche d’information à de la recherche « de personnes ».

À la suite de cette reconversion, j’ai commencé le métier en tant que chargée de recherche au sein d’un réseau de franchises où mon quotidien était rythmé par du sourcing et par du relationnel avec les candidats.  Et c’est suite à cette première expérience que j’ai intégré RH Partners. 

Intervenant : Qu’est-ce qui te rend fière d’exercer dans ce métier ?

Virginie Minervini : De me sentir utile, dans le sens où on a des postes à pouvoir face à des candidats qui sont à la recherche de nouvelles opportunités. Et l’idée, c’est de faire matcher les deux !

Ce qui me rend la plus fière, c’est quand je suis face à des difficultés pour trouver. Ces difficultés peuvent parfois s’étendre sur 6 mois voire 1 an, mais dès que je trouve enfin LE/LA candidat·e, tous mes efforts en termes de persévérance, de curiosité, d’innovation … sont en quelque sorte récompensés. C’est un sentiment très gratifiant.

Intervenant : Pourrais-tu exercer ton métier ailleurs que chez RH Partners ?

Virginie Minervini : Oui. C’est un métier qui peut s’exercer en cabinet comme en interne au sein d’une entreprise. Le marché est en tension, et les entreprises doivent être capable d’identifier les bons profils et de les attirer. La compétence « sourcing » est donc de plus en plus recherchée par les entreprises. L’évolution la plus classique est d’accéder à un poste de chargé de recrutement avec une dimension plus orientée sur l’évaluation des candidats.  De plus, c’est une fonction qui est étroitement liée à la marque employeur, donc on peut aussi évoluer dans ce sens. 

Pour moi, le métier de recruteur est au centre de l’ensemble des fonctions RH. Les salariés d’une entreprise passent par la « case » Recrutement et il est très important de les fidéliser et de leur donner envie de rester au sein de cette même entreprise. La personne en charge du recrutement est en quelque sorte le garant de l’intégration de cette personne. 

Intervenant : Pourquoi restes-tu chez RH Partners, pour l’exercer ?

Virginie Minervini : Exercer ce métier dans un cabinet généraliste me plait particulièrement, car je découvre des secteurs d’activité et des métiers assez différents. Par exemple, j’identifie des profils issus des secteur du médico-social, des services, de l’industrie, de l’agriculture, etc. Les échanges avec les candidats sont riches et variés : directeur d’EHPAD, comptables, chef de produits, business developer, chef de projets, ingénieurs, etc.

Intervenant : Quel conseil donnerais-tu aux personnes qui souhaitent s’orienter vers le métier de chargé·e de recherche ? 

Virginie Minervini : En tant que chargée de recherche, on endosse plusieurs casquettes : être un “enquêteur”, être curieux, être en capacité de trouver de bonnes sources et donc de bonnes informations sur l’état du marché, mais aussi sur les attentes et les besoins des candidats.

De plus, il y a un certain enjeu marketing, sur comment vais-je pouvoir attirer ma cible et comment vais-je le/la séduire.

Quand on souhaite se lancer dans le recrutement, il faut avoir conscience des difficultés auxquelles on peut être confronté. Il faut être persévérant et tenace, d’autant plus aujourd’hui face à un marché pénurique. 

En amont, il peut être judicieux de faire une enquête métier, avant de se lancer !

Intervenant : Si tu devais nous partager une anecdote, laquelle choisirais-tu ?

Virginie Minervini : J’étais en charge du recrutement pour une entreprise avec comme contrainte, une grille de salaire assez précise à respecter. 

Et à la suite à mes recherches, j’ai identifié une personne qui habitait au Canada, mais qui indiquait être mobile en France, notamment en Haute-Garonne. Seul petit bémol, avec son expérience acquise, elle semblait trop qualifiée par rapport à la grille salariale imposée. 

Mais avec surprise, elle a tout de même accepté l’offre : en plus de lui permettre de se rapprocher de sa famille, l’entreprise lui proposait de travailler sur des projets passionnants.

Comme quoi, il ne faut pas se mettre à la place du candidat et s’arrêter sur des a priori. 

“Qui ne tente rien n’a rien”.

Intervenant : Si tu avais un petit mot à dire aux chargé·e·s de recherche, ce serait quoi ?

Virginie Minervini : « Faut pas se laisser aller ma Brenda”, tu vas y arriver !

Merci d’avoir pris la parole !